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Comment transformer sa maison en maison autonome ?

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Les maisons autonomes séduisent de plus en plus les particuliers qui souhaitent utiliser des ressources renouvelables et écologiques tout en désencombrant les réseaux français.
Faire le choix d’une maison autonome a, d’ailleurs, de nombreux autres avantages. Cela permet, en effet, de gérer de façon individuelle et contrôlée la consommation d’énergie. On fait également l’impasse sur les abonnements de gaz et d’électricité tout en réduisant l'impact environnemental de la maison.
Aujourd’hui, de nombreuses solutions permettent de transformer sa maison existante en maison autonome.

Maison autonome et domotique

Faire le choix d’une maison autonome, c’est décider de prendre la main sur sa consommation en eau ou encore en électricité. C’est choisir de la diminuer mais aussi de mieux la suivre. La domotique est au service de l’autonomie en permettant, entre autres, de visualiser la consommation en eau ou en électricité, ou même de surveiller les températures des pièces à vivre de la maison. C’est une façon de réguler la consommation et de la réduire si nécessaire grâce à un écran tactile connecté à toute la maison. Un écran qui fournit des informations précieuses tout en permettant d’agir sur toute l’habitation (frigo, enceinte, chauffage, etc.).

Quelles sont les actions à mettre en place pour transformer sa maison en maison autonome ?

Pour transformer une maison en maison autonome, on va l’affranchir des réseaux nationaux de gaz, d’électricité et d’eau. Elle subviendra alors à ses propres besoins. Pour cela, des moyens de production d'énergie locaux vont être mis en place. Ils permettront d'alimenter l’eau chaude sanitaire ou encore le système de chauffages et les appareils électriques de la maison.


Isoler sa maison autonome

L’isolation doit être renforcée. Cela évite une déperdition de chaleur en été et permettra à la maison de rester fraîche en été. Les besoins en chauffage seront, de cette façon, fortement réduits.
L’isolation intervient au niveau des combles et de la toiture mais aussi des murs et des sols. On n’oublie pas, également, de choisir des fenêtres à isolation renforcée.


Produire son électricité et se chauffer

Pour produire de l’électricité en parfaire autonomie, on peut opter pour un système hydraulique, des panneaux solaires photovoltaïques ou encore une éolienne.
  • Produire de l’électricité grâce aux panneaux solaires

Pour bien chauffer sa maison, on profite de son exposition. Il faut donc étudier avec attention son orientation pour bénéficier au mieux des meilleurs apports solaires qui permettront de la chauffer. Dans l’hémisphère nord, les panneaux solaires sont bien plus performants quand ils sont orientés au sud. Et, si l’orientation de la maison ne permet pas de profiter de cette exposition, on peut opter pour une inclinaison des panneaux photovoltaïques Est, Sud-Est, Ouest ou encore Sud-Ouest.
Les panneaux solaires sont généralement installés sur le toit mais ils peuvent également être posés au sol sur un support incliné.
 
  • Le chauffage au bois
Dans une maison autonome, il est tout-à-fait naturel de faire appel aux énergies renouvelables disponibles. Le bois est un choix fréquent. La maison est alors équipée d’un poêle ou d’une cheminée.
Un poêle à bois hydro pourra être raccordé au circuit d’eau de la maison pour la chauffer et pour produire l’eau chaude nécessaire.
Un poêle à bois à accumulation permet, quant-à-lui, de chauffer des surfaces importantes.


Récupérer l’eau de pluie

La maison autonome récupère et filtre l'eau de pluie. Mais, il faut savoir qu’en France, la liaison d’une maison au réseau d'eau national est obligatoire. Il est, en effet, interdit d’utiliser l’eau de pluie comme eau potable. L’eau de pluie peut, cependant, être récupérée pour arroser le jardin ou encore pour les toilettes ou les appareils domestiques. Et pour économiser 25 à 30% de l’eau récupérée, beaucoup optent pour des toilettes sèches. Un simple compteur peut permettre de se rendre compte de l’ampleur des économies effectuées.

Et du côté des déchets ?

Qui dit autonomie dit aussi éventuels déchets. Même si l’objectif est d’éliminer le plastique et autres déchets polluants et que l’objectif est d’atteindre le zéro déchet, il faut malgré tout penser à l’évacuation des eaux usées et des déchets organiques.
La phytoépuration, par un système de décantation, de filtrage et de traitement (grâce à des plantes) permet de traiter l'eau usagée.
Le compostage permet, quant à lui, de traiter les déchets organiques. Le compost ainsi obtenu pourra être utilisé dans le potager pour enrichir la terre.

* La  mise en place d’une maison autonome impose surtout de changer ses habitudes quotidiennes et de choisir les équipements les mieux adaptés à sa région, à ses avantages et à ses inconvénients.
 

Auteur : Evelyne
Date : 31/07/2019
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